Journée mondiale de l'autisme
Le 2 avril est la journée de la sensibilisation à l’autisme. Pendant cette journée, tout le monde est invité à porter des vêtements de couleur bleue. Cette sensibilisation est importante, car elle permet de mieux comprendre les personnes qui sont dans le spectre de l’autisme.
Plusieurs fondations supportent et aident les personnes dans le spectre, en voici une :
L’autisme, qu'est-ce que c’est ?
L’autisme est un état dans le cerveau qui peut apporter de la difficulté à fonctionner et à socialiser. Chaque personne autiste (dans le spectre de l’autisme ou TSA) est différente d’une autre. Ça marche comme un triangle. Par exemple, les personnes TSA de haut niveau sont moins atteintes dans le spectre. C’est parce que le haut du ‘’triangle’’ est plus petit.
Plusieurs personnes pensent que toutes les personnes autistes ne savent pas comment parler et qu’elles se désorganisent souvent. C’est faux. Les personnes dans le spectre de l’autisme sont tous et toutes différentes. Bien sûr, il y a des personnes TSA qui ne parlent pas ou qui se désorganisent souvent, mais ce n’est pas le cas pour tous.
Peut-être que dans votre classe, il y a une personne TSA, mais vous ne le savez pas, car il/elle ne correspond pas à l’image que vous avez d’une personne TSA.
Camille
Plusieurs fondations supportent et aident les personnes dans le spectre, en voici une :
- La fondation Véro & Louis
L’autisme, qu'est-ce que c’est ?
L’autisme est un état dans le cerveau qui peut apporter de la difficulté à fonctionner et à socialiser. Chaque personne autiste (dans le spectre de l’autisme ou TSA) est différente d’une autre. Ça marche comme un triangle. Par exemple, les personnes TSA de haut niveau sont moins atteintes dans le spectre. C’est parce que le haut du ‘’triangle’’ est plus petit.
Plusieurs personnes pensent que toutes les personnes autistes ne savent pas comment parler et qu’elles se désorganisent souvent. C’est faux. Les personnes dans le spectre de l’autisme sont tous et toutes différentes. Bien sûr, il y a des personnes TSA qui ne parlent pas ou qui se désorganisent souvent, mais ce n’est pas le cas pour tous.
Peut-être que dans votre classe, il y a une personne TSA, mais vous ne le savez pas, car il/elle ne correspond pas à l’image que vous avez d’une personne TSA.
Camille
L’autisme à l’école pour une classe inclusive
Quand on pense à l’école, on imagine souvent des salles remplies de rires, de discussions animées et d’apprentissages partagés. Mais pour certains élèves, comme ceux qui vivent avec l’autisme, cette image peut être bien différente. L’autisme, un trouble du neurodéveloppement qui affecte la communication, les interactions sociales et parfois les comportements, touche environ 1 personne sur 83 au Québec. Alors, comment faire pour que l’école devienne un lieu où tout le monde, y compris les jeunes autistes, se sente à sa place ? C’est une question qui mérite qu’on s’y penche, surtout si on veut bâtir un monde plus inclusif.
L’Autisme, c’est quoi au juste ?Avant tout, mettons les choses au clair : être autiste, ce n’est pas une maladie qu’on "guérit". C’est une manière différente de percevoir et d’interagir avec le monde. Certains élèves autistes peuvent avoir du mal à comprendre les expressions faciales ou les blagues, d’autres préfèrent des routines bien définies et réagissent fortement aux bruits ou aux changements imprévus. Mais attention, chaque personne autiste est unique ! Certains adorent parler de leurs passions (parfois pendant des heures), tandis que d’autres communiquent peu ou pas du tout avec des mots. L’école, avec son brouhaha, ses règles implicites et ses imprévus, peut donc être un vrai défi.
Les obstacles dans la classeImagine : tu es en cours de maths, le prof explique une équation, mais soudain, quelqu’un fait tomber son stylo, un autre rigole, et la lumière du néon clignote. Pour beaucoup, c’est juste un moment normal. Mais pour un élève autiste sensible aux stimuli, ça peut être une tempête intérieure. Résultat ? Certains se replient, d’autres s’agitent ou quittent la salle. Et ce n’est pas tout : comprendre les consignes ou travailler en groupe peut aussi être compliqué. Sans oublier que certains profs ou camarades, par manque d’info, peuvent mal interpréter ces réactions et penser à de la "mauvaise volonté".
Pourtant, ces élèves ont des tonnes de potentiel. Beaucoup excellent dans des domaines comme les sciences, l’art ou la logique, grâce à leur capacité à se concentrer intensément ou à voir les choses différemment. Alors, pourquoi ne pas adapter l’école pour qu’ils puissent briller ?
Des solutions qui marchentHeureusement, des idées géniales émergent pour rendre les classes plus accueillantes. D’abord, il y a les éducateurs spécialisés, ces super-héros du quotidien qui aident les élèves autistes à suivre les cours et à gérer leur journée. Ensuite, certains profs adoptent des astuces simples : donner des consignes claires et écrites, prévoir des pauses ou aménager un coin calme où se poser si besoin. À l’école inclusive de demain, on voit aussi des "classes flexibles", avec moins de bruit et plus de liberté pour apprendre à son rythme.
Et toi, dans tout ça ? Les élèves ont un rôle clé ! Accueillir un camarade autiste, c’est parfois juste lui expliquer les règles non dites (comme "on ne parle pas tous en même temps") ou accepter qu’il ne te regarde pas dans les yeux quand il te parle. Ça peut même être l’occasion de découvrir un nouvel ami avec des idées hors du commun.
Pourquoi ça nous concerne tousL’inclusion, ce n’est pas juste une mode ou une obligation légale. C’est une chance de rendre l’école plus riche. En apprenant à côtoyer des gens différents, on développe de l’empathie, de la patience et une ouverture d’esprit qui servent toute la vie. Les jeunes autistes ne demandent pas la charité : ils veulent juste qu’on leur donne les outils pour réussir, comme tout le monde.
Et si on y pense, adapter l’école pour eux profite à tous. Qui n’a jamais rêvé d’un prof qui explique mieux, d’une classe moins chaotique ou d’un endroit pour souffler entre deux cours ? En gros, en rendant l’école plus "autism-friendly", on la rend plus "human-friendly".
Le futur, c’est maintenantAujourd’hui, des organismes comme Autisme Québec ou des initiatives dans les centres de services scolaires montrent la voie. Mais il reste du chemin : former plus de profs, sensibiliser les élèves dès le primaire, et surtout, écouter les principaux concernés – les jeunes autistes eux-mêmes. Parce que, soyons honnêtes, qui mieux qu’eux sait ce dont ils ont besoin ?
Alors, la prochaine fois que tu croises un camarade un peu à part, qui semble dans son monde ou qui réagit autrement, pose-toi la question : et si l’école s’adaptait à lui ? Peut-être que le vrai changement commence avec toi.
Youssef Kasmi, enseignant de français à SJB
L’Autisme, c’est quoi au juste ?Avant tout, mettons les choses au clair : être autiste, ce n’est pas une maladie qu’on "guérit". C’est une manière différente de percevoir et d’interagir avec le monde. Certains élèves autistes peuvent avoir du mal à comprendre les expressions faciales ou les blagues, d’autres préfèrent des routines bien définies et réagissent fortement aux bruits ou aux changements imprévus. Mais attention, chaque personne autiste est unique ! Certains adorent parler de leurs passions (parfois pendant des heures), tandis que d’autres communiquent peu ou pas du tout avec des mots. L’école, avec son brouhaha, ses règles implicites et ses imprévus, peut donc être un vrai défi.
Les obstacles dans la classeImagine : tu es en cours de maths, le prof explique une équation, mais soudain, quelqu’un fait tomber son stylo, un autre rigole, et la lumière du néon clignote. Pour beaucoup, c’est juste un moment normal. Mais pour un élève autiste sensible aux stimuli, ça peut être une tempête intérieure. Résultat ? Certains se replient, d’autres s’agitent ou quittent la salle. Et ce n’est pas tout : comprendre les consignes ou travailler en groupe peut aussi être compliqué. Sans oublier que certains profs ou camarades, par manque d’info, peuvent mal interpréter ces réactions et penser à de la "mauvaise volonté".
Pourtant, ces élèves ont des tonnes de potentiel. Beaucoup excellent dans des domaines comme les sciences, l’art ou la logique, grâce à leur capacité à se concentrer intensément ou à voir les choses différemment. Alors, pourquoi ne pas adapter l’école pour qu’ils puissent briller ?
Des solutions qui marchentHeureusement, des idées géniales émergent pour rendre les classes plus accueillantes. D’abord, il y a les éducateurs spécialisés, ces super-héros du quotidien qui aident les élèves autistes à suivre les cours et à gérer leur journée. Ensuite, certains profs adoptent des astuces simples : donner des consignes claires et écrites, prévoir des pauses ou aménager un coin calme où se poser si besoin. À l’école inclusive de demain, on voit aussi des "classes flexibles", avec moins de bruit et plus de liberté pour apprendre à son rythme.
Et toi, dans tout ça ? Les élèves ont un rôle clé ! Accueillir un camarade autiste, c’est parfois juste lui expliquer les règles non dites (comme "on ne parle pas tous en même temps") ou accepter qu’il ne te regarde pas dans les yeux quand il te parle. Ça peut même être l’occasion de découvrir un nouvel ami avec des idées hors du commun.
Pourquoi ça nous concerne tousL’inclusion, ce n’est pas juste une mode ou une obligation légale. C’est une chance de rendre l’école plus riche. En apprenant à côtoyer des gens différents, on développe de l’empathie, de la patience et une ouverture d’esprit qui servent toute la vie. Les jeunes autistes ne demandent pas la charité : ils veulent juste qu’on leur donne les outils pour réussir, comme tout le monde.
Et si on y pense, adapter l’école pour eux profite à tous. Qui n’a jamais rêvé d’un prof qui explique mieux, d’une classe moins chaotique ou d’un endroit pour souffler entre deux cours ? En gros, en rendant l’école plus "autism-friendly", on la rend plus "human-friendly".
Le futur, c’est maintenantAujourd’hui, des organismes comme Autisme Québec ou des initiatives dans les centres de services scolaires montrent la voie. Mais il reste du chemin : former plus de profs, sensibiliser les élèves dès le primaire, et surtout, écouter les principaux concernés – les jeunes autistes eux-mêmes. Parce que, soyons honnêtes, qui mieux qu’eux sait ce dont ils ont besoin ?
Alors, la prochaine fois que tu croises un camarade un peu à part, qui semble dans son monde ou qui réagit autrement, pose-toi la question : et si l’école s’adaptait à lui ? Peut-être que le vrai changement commence avec toi.
Youssef Kasmi, enseignant de français à SJB