Jean Dominic Leduc est comédien et chroniqueur de bandes dessinées (BD). Après avoir fini ses études à l’École de théâtre du Cégep de Saint-Hyacinthe, il commence sa carrière au début des années 2000 en tant que comédien au petit écran et sur la scène.
En plus d’être acteur, il travaille comme chroniqueur de BD tant à la télévision et à la radio que dans les journaux (La Presse) et les revues (Les Libraires). Il communique sa passion pour la BD en donnant des conférences et des entrevues, entre autres dans les écoles primaires et secondaires. Jean Dominic Leduc est l’auteur de plusieurs œuvres dont DEMI-DIEUX, 40 ans de super-héros dans la bande dessinée, Les Années Croc et est éditeur chez les Éditions La Pastèque (15 ans d’édition). En outre, le chroniqueur et auteur a tenu pendant 6 ans une librairie, la Librairie Z, spécialisée dans la BD. |
Une rencontre captivante
Récemment, les élèves du Club de lecture et de manga de SJB ont eu la chance de rencontrer cet auteur.
De cette entrevue sont ressortis plusieurs sujets de conversation et des questions très intéressantes. Jean Dominic nous expliquait, entre autres, qu’il s’était rendu, plus tôt dans l’année, dans une prison pour rencontrer des détenus et leur parler de la BD. Il nous informait que ces prisonniers, certains là depuis plus de 20 ou 25 ans, étaient complètement déboussolés au moment d’avoir une BD entre leurs mains, car beaucoup d’entre eux n’étaient pas au courant des sujets d’actualités parfois abordés dans les BD : il pouvait donc être compliqué de les mettre en contexte. Le chroniqueur nous a cependant dit que les détenus avaient pu garder les BD qu’il leur en avait apporté pour qu'ils les lisent en cellule.
Par cette anecdote, Jean Dominic Leduc nous a fait comprendre que la BD peut être lue par un vaste public. En effet, contrairement aux romans, dans lesquels il n’y a que des phrases et des mots, les histoires des BD sont en grande partie racontées par les images. Les dialogues ne servent en fait qu’à comprendre les émotions des personnages et les relations qu’ils entretiennent entre eux. On peut facilement comprendre le sens d’une BD en ne regardant que les images et les dessins. Il en existe d’ailleurs sans dialogues, souvent pour les enfants.
Ainsi, une personne ne parlant pas français pourrait comprendre une BD francophone seulement en regardant les dessins. C’est un peu comme un langage universel.
Bref, l’auteur nous a démontré que la BD peut être lue par tous, même par ceux qui penchent plutôt pour les romans. Elle est simple à lire, à comprendre, et peut nous envoyer dans toutes sortes d’univers, autant réels qu’imaginaires, surtout grâce aux dessins.
Pour finir, il y a eu un tirage entre tous les élèves ayant participé à cette rencontre. Les prix étaient trois BD offertes par la bibliothèque de l’école.
Merci à Madame Anne Descormiers de nous avoir donné l’opportunité de rencontrer cet auteur et de discuter avec lui.
De cette entrevue sont ressortis plusieurs sujets de conversation et des questions très intéressantes. Jean Dominic nous expliquait, entre autres, qu’il s’était rendu, plus tôt dans l’année, dans une prison pour rencontrer des détenus et leur parler de la BD. Il nous informait que ces prisonniers, certains là depuis plus de 20 ou 25 ans, étaient complètement déboussolés au moment d’avoir une BD entre leurs mains, car beaucoup d’entre eux n’étaient pas au courant des sujets d’actualités parfois abordés dans les BD : il pouvait donc être compliqué de les mettre en contexte. Le chroniqueur nous a cependant dit que les détenus avaient pu garder les BD qu’il leur en avait apporté pour qu'ils les lisent en cellule.
Par cette anecdote, Jean Dominic Leduc nous a fait comprendre que la BD peut être lue par un vaste public. En effet, contrairement aux romans, dans lesquels il n’y a que des phrases et des mots, les histoires des BD sont en grande partie racontées par les images. Les dialogues ne servent en fait qu’à comprendre les émotions des personnages et les relations qu’ils entretiennent entre eux. On peut facilement comprendre le sens d’une BD en ne regardant que les images et les dessins. Il en existe d’ailleurs sans dialogues, souvent pour les enfants.
Ainsi, une personne ne parlant pas français pourrait comprendre une BD francophone seulement en regardant les dessins. C’est un peu comme un langage universel.
Bref, l’auteur nous a démontré que la BD peut être lue par tous, même par ceux qui penchent plutôt pour les romans. Elle est simple à lire, à comprendre, et peut nous envoyer dans toutes sortes d’univers, autant réels qu’imaginaires, surtout grâce aux dessins.
Pour finir, il y a eu un tirage entre tous les élèves ayant participé à cette rencontre. Les prix étaient trois BD offertes par la bibliothèque de l’école.
Merci à Madame Anne Descormiers de nous avoir donné l’opportunité de rencontrer cet auteur et de discuter avec lui.
Alexis Mellet Gr.311