Violence et cyberharcèlement :
Protégeons-nous et protégeons les autres
La violence à l’école et le cyberharcèlement sont des réalités qui touchent de nombreux jeunes au Québec et ailleurs. Ce sont des phénomènes complexes qui peuvent avoir des conséquences graves sur la santé mentale, la réussite scolaire et le bien-être général des élèves. Aujourd’hui, il est essentiel d’en parler ouvertement pour mieux comprendre, prévenir et agir ensemble.
À l’école, la violence peut prendre plusieurs formes. Elle ne se limite pas aux bagarres ou aux gestes physiques. Elle inclut aussi les insultes, les menaces, l’exclusion, les moqueries et les gestes d’intimidation. Ces comportements peuvent se produire dans la cour, dans les corridors, en classe ou même en dehors des heures de cours. L’intimidation, c’est lorsque quelqu’un cherche à blesser, à humilier ou à contrôler une autre personne de façon répétée. Ce n’est jamais banal. Les victimes peuvent ressentir de la honte, de la peur, de l’isolement, et parfois même perdre confiance en elles. Les témoins, eux aussi, peuvent se sentir impuissants ou coupables de ne pas intervenir.
Avec l’arrivée des téléphones intelligents et l’accès constant à Internet, la violence a aussi pris une nouvelle forme : le cyberharcèlement. Ce phénomène est de plus en plus répandu chez les jeunes. Au Québec, plus de la moitié des élèves disent avoir déjà vécu une situation de cyberintimidation. Cela peut se produire par messages textes, sur les réseaux sociaux, dans des groupes de discussion ou même par des jeux en ligne. Les insultes, les rumeurs, les menaces, la diffusion de photos ou de vidéos sans consentement sont des exemples de cyberharcèlement. Ce qui rend cette forme de violence encore plus difficile à vivre, c’est qu’elle peut se produire à tout moment, même à la maison, et que l’anonymat sur Internet rend parfois l’agresseur difficile à identifier.
Les conséquences du cyberharcèlement sont sérieuses. Les victimes peuvent développer de l’anxiété, de la dépression, des troubles du sommeil, et même avoir des idées suicidaires. Il ne faut jamais minimiser ce que vit une personne victime de cyberintimidation. En plus, la rapidité à laquelle une rumeur ou une image peut se propager sur Internet rend l’impact encore plus grand et plus difficile à contrôler.
Face à cette réalité, il est important de rappeler que chacun a un rôle à jouer. Les écoles du Québec ont mis en place des plans de prévention et d’intervention pour lutter contre la violence et l’intimidation. Ces plans visent à créer un environnement sécuritaire où chaque élève se sent respecté et soutenu. Des ateliers de sensibilisation, des groupes de soutien par les pairs et des services de signalement existent pour aider les jeunes à faire face à ces situations. De plus, à partir de la prochaine rentrée, l’utilisation du cellulaire sera interdite dans toutes les écoles du Québec durant la journée de classe, afin de limiter les occasions d’intimidation et de favoriser la socialisation entre élèves.
Mais la prévention ne s’arrête pas à l’école. Chacun peut agir pour réduire la violence et le cyberharcèlement. D’abord, il est important d’adopter un comportement respectueux, autant en personne qu’en ligne. Avant de publier ou de partager un message, il faut se demander si cela risque de blesser quelqu’un. Protéger ses informations personnelles, utiliser des mots de passe solides et vérifier les paramètres de confidentialité sur les réseaux sociaux sont aussi des gestes essentiels pour se protéger.
Si tu es témoin d’une situation de violence ou de cyberharcèlement, ne reste pas silencieux. Parler à un adulte de confiance, à un enseignant ou à un intervenant de l’école peut faire toute la différence. Garder des preuves, comme des captures d’écran, peut aussi être utile pour signaler la situation et obtenir de l’aide. Il existe aussi des ressources comme Tel-Jeunes, Ligne Parents et des groupes de soutien pour accompagner les victimes et les témoins.
Enfin, il ne faut jamais hésiter à demander de l’aide, que ce soit pour soi-même ou pour un ami. La violence et le cyberharcèlement ne sont pas des fatalités. Ensemble, en étant solidaires, respectueux et attentifs les uns aux autres, on peut faire de notre école un milieu où il fait bon vivre, apprendre et grandir.
Youssef Kasmi, enseignant à SJB
À l’école, la violence peut prendre plusieurs formes. Elle ne se limite pas aux bagarres ou aux gestes physiques. Elle inclut aussi les insultes, les menaces, l’exclusion, les moqueries et les gestes d’intimidation. Ces comportements peuvent se produire dans la cour, dans les corridors, en classe ou même en dehors des heures de cours. L’intimidation, c’est lorsque quelqu’un cherche à blesser, à humilier ou à contrôler une autre personne de façon répétée. Ce n’est jamais banal. Les victimes peuvent ressentir de la honte, de la peur, de l’isolement, et parfois même perdre confiance en elles. Les témoins, eux aussi, peuvent se sentir impuissants ou coupables de ne pas intervenir.
Avec l’arrivée des téléphones intelligents et l’accès constant à Internet, la violence a aussi pris une nouvelle forme : le cyberharcèlement. Ce phénomène est de plus en plus répandu chez les jeunes. Au Québec, plus de la moitié des élèves disent avoir déjà vécu une situation de cyberintimidation. Cela peut se produire par messages textes, sur les réseaux sociaux, dans des groupes de discussion ou même par des jeux en ligne. Les insultes, les rumeurs, les menaces, la diffusion de photos ou de vidéos sans consentement sont des exemples de cyberharcèlement. Ce qui rend cette forme de violence encore plus difficile à vivre, c’est qu’elle peut se produire à tout moment, même à la maison, et que l’anonymat sur Internet rend parfois l’agresseur difficile à identifier.
Les conséquences du cyberharcèlement sont sérieuses. Les victimes peuvent développer de l’anxiété, de la dépression, des troubles du sommeil, et même avoir des idées suicidaires. Il ne faut jamais minimiser ce que vit une personne victime de cyberintimidation. En plus, la rapidité à laquelle une rumeur ou une image peut se propager sur Internet rend l’impact encore plus grand et plus difficile à contrôler.
Face à cette réalité, il est important de rappeler que chacun a un rôle à jouer. Les écoles du Québec ont mis en place des plans de prévention et d’intervention pour lutter contre la violence et l’intimidation. Ces plans visent à créer un environnement sécuritaire où chaque élève se sent respecté et soutenu. Des ateliers de sensibilisation, des groupes de soutien par les pairs et des services de signalement existent pour aider les jeunes à faire face à ces situations. De plus, à partir de la prochaine rentrée, l’utilisation du cellulaire sera interdite dans toutes les écoles du Québec durant la journée de classe, afin de limiter les occasions d’intimidation et de favoriser la socialisation entre élèves.
Mais la prévention ne s’arrête pas à l’école. Chacun peut agir pour réduire la violence et le cyberharcèlement. D’abord, il est important d’adopter un comportement respectueux, autant en personne qu’en ligne. Avant de publier ou de partager un message, il faut se demander si cela risque de blesser quelqu’un. Protéger ses informations personnelles, utiliser des mots de passe solides et vérifier les paramètres de confidentialité sur les réseaux sociaux sont aussi des gestes essentiels pour se protéger.
Si tu es témoin d’une situation de violence ou de cyberharcèlement, ne reste pas silencieux. Parler à un adulte de confiance, à un enseignant ou à un intervenant de l’école peut faire toute la différence. Garder des preuves, comme des captures d’écran, peut aussi être utile pour signaler la situation et obtenir de l’aide. Il existe aussi des ressources comme Tel-Jeunes, Ligne Parents et des groupes de soutien pour accompagner les victimes et les témoins.
Enfin, il ne faut jamais hésiter à demander de l’aide, que ce soit pour soi-même ou pour un ami. La violence et le cyberharcèlement ne sont pas des fatalités. Ensemble, en étant solidaires, respectueux et attentifs les uns aux autres, on peut faire de notre école un milieu où il fait bon vivre, apprendre et grandir.
Youssef Kasmi, enseignant à SJB